Category Archives: Le diabète

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« L’allaitement pourrait réduire le risque de diabète chez la mère »

Category : Le diabète , Médecine , Santé

ARTICLE DU FIGARO

« Cécile Thibert remarque dans Le Figaro que « l’allaitement est bénéfique pour la santé des nouveau-nés, tant à court terme qu’à long terme. Mais nourrir son enfant au sein pourrait également présenter des avantages pour la mère. C’est en tout cas ce qu’affirme une étude récemment publiée dans le Journal of the American Medical Association ».

La journaliste indique que « selon les auteurs, des chercheurs de plusieurs universités américaines, l’allaitement aurait un effet protecteur contre le diabète de type 2. Des résultats à considérer avec précaution car le diabète est une maladie multifactorielle complexe », souligne-t-elle.

Cécile Thibert explique ainsi que « pendant 30 ans, les scientifiques ont suivi 1200 femmes américaines ayant eu au moins un enfant. Aucune d’entre elles n’était diabétique au début de l’étude. Au cours de cette période, 182 participantes ont développé un diabète de type 2. La majorité (139) a allaité moins de 6 mois ou n’a pas allaité du tout, et 43 ont donné le sein 6 mois ou plus après leur accouchement ».

La journaliste observe que « les femmes appartenant à cette seconde catégorie ont 47% de risque en moins de développer un diabète de type 2 par rapport à celles qui ont allaité sur une période plus courte ou qui n’ont pas allaité du tout ».

Cécile Thibert ajoute que « pour s’assurer que des éléments n’influaient pas sur ce lien entre allaitement et diabète, les scientifiques ont recueilli diverses informations sur les participantes : la présence d’un diabète gestationnel (facteur de risque de diabète de type 2), leur niveau d’activité physique, leurs antécédents médicaux, d’éventuels antécédents familiaux de diabète ou encore leur régime alimentaire ».

« Et ils ont effectivement constaté que, au-delà du fait d’avoir allaité ou non, d’importantes différences existaient entre les participantes », relève la journaliste.

Les auteurs écrivent ainsi qu’« au début de l’étude, les femmes qui ont plus tard développé un diabète étaient plus souvent noires (…), avec un indice de masse corporelle, un tour de taille, une glycémie et un taux de triglycérides à jeun plus importants, […] une moins bonne alimentation et une pratique d’activité physique moins intense » que les autres.

Cécile Thibert note que les chercheurs « ont également remarqué que les femmes qui n’ont pas allaité avaient un niveau d’éducation plus faible, une mauvaise alimentation ou encore davantage de cas de diabète dans leur famille. Malgré la prise en compte de ces éléments via un outil statistique, les scientifiques estiment que l’effet protecteur contre le diabète conféré par l’allaitement reste significatif ».

La journaliste remarque toutefois que « l’étude présente des points forts : un suivi sur le long terme, la réalisation d’analyses de sang et un dépistage du diabète réalisé tous les 5 ans chez l’ensemble des participantes. Mais elle comporte également divers biais. Par exemple, le fait de collecter des données par la voie de questionnaires peut être source d’erreurs, d’autant plus lorsque ceux-ci interviennent longtemps après les événements ».

« Par ailleurs, le format de l’étude (étude de cohorte) ne permet pas d’affirmer avec certitude qu’un allaitement long protège contre le diabète car les résultats observés ne pourraient être dus qu’au hasard », continue Cécile Thibert.

Elle explique que « pour qu’un lien de causalité soit établi, il aurait fallu constituer deux groupes par tirage au sort : l’un constitué de femmes devant allaiter plus de 6 mois et l’autre de femmes ne devant pas allaiter. Cette solution permet en effet de constituer des groupes identiques, dont les résultats peuvent être comparés. Toutefois, ce type d’études n’aurait pas pu être réalisé ici pour des raisons éthiques évidentes ». »

Sincèrement,

A. Merzoug

Oblivion X Medical


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Les complications liées au diabète

Category : Le diabète , Médecine , Santé

Il existe un lien direct entre le niveau de contrôle des glycémies et le risque de complications.

Les complications liées au diabète ont une origine commune : une trop grande quantité de glucose (Sucre simple s’avérant une des principales sources d’énergie du corps) dans le sang.  Si le glucose dans le sang demeure trop souvent élevé, avec le temps, cela a un impact dommageable sur plusieurs organes du corps, principalement :

 » les reins (néphropathie : affection du rein pouvant aller jusqu’à l’arrêt de sa fonction). C’est une complication fréquente du diabète).

 » les yeux (rétinopathie : maladie de la rétine. C’est une complication fréquente du diabète. Elle peut causer une baisse importante de la vision, et dans les cas les plus graves, la cécite).

 » le système neurologique (neuropathie : maladie du système nerveux, complication fréquente du diabète. Elle peut causer des douleurs ou des paralysies. Elle se manifeste souvent par des picotements, des fourmillements ou encore une perte de sensation).

 » le cœur (infarctus)

 » les vaisseaux sanguins (hypertension : augmentation de la tension artérielle au-delà des valeurs normales. Le cœur doit fournir plus d’effort pour faire passer le sang au travers des vaisseaux sanguins. L’hypertension est un facteur de risque de maladies du cœur-, artériosclérose : accumulation de dépôts graisseux (plaques) dans les artères -, accident vasculaire cérébral [AVC], etc.)

Le diabète est aussi souvent relié à d’autres complications, telles :

 » l’apnée du sommeil : L’apnée du sommeil, appelée également  » syndrome d’apnée obstructive du sommeil  » (SAOS), se caractérise par le fait de cesser de respirer pendant le sommeil nocturne.

 » la capsulite : La capsulite est une inflammation de la capsule articulaire, solide gaine fibreuse entourant les os de l’épaule

 » les dysfonctions érectiles : le système hormonal qui contrôle la production de testostérone, l’hormone du désir, dont le taux peut chuter

 » les infections à levure : infections à champignons. Bien qu’elles soient plus fréquentes chez la femme (vaginites), les infections à levures peuvent également se développer chez l’homme. On parle alors de balanite.

 » les infections urinaires

 » la parodontite : La parodontite est causée par le dépôt de bactéries, de la plaque et du tartre entre les dents, provoquant l’inflammation de la gencive, appelée gingivite. Avec les années s’ensuit la destruction de l’os qui soutient les dents. La réduction de ce support osseux peut entraîner la mobilité des dents qui devront éventuellement être extraites.

En plus d’un mauvais contrôle des glycémies, d’autres facteurs contribuent également à l’apparition des complications du diabète, soit :

 » l’âge

 » l’hérédité

 » la durée du diabète

 » les habitudes de vie

Sincèrement,

A. Merzoug

Oblivion X medical


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LA NEPHROPATHIE

Category : Le diabète , Médecine , Santé

La néphropathie est une complication qui survient au niveau des reins qui touche jusqu’à 50% des personnes diabétiques au cours de leur vie. Le diabète est la première cause d’insuffisance rénale.

Le rôle des reins 

Les reins servent de système de filtration. Ils éliminent, via l’urine, les produits dont le corps n’a pas besoin ou qui sont excès dans le sang, tels que le sodium, le potassium, l’urée, l’albumine (sorte de protéine), le glucose et l’eau. Les reins sont d’une importance capitale pour notre santé.

Une personne diabétique dont les glycémies sont mal contrôlées oblige ses reins à travailler fort afin d’éliminer l’excès de sucre à travers l’urine. C’est pourquoi un contrôle optimal de la glycémie est essentiel.

Les principaux facteurs de risque :

 » Un diabète de longue date

 » Un mauvais contrôle de la glycémie

 » Une hypertension

 » Le sexe masculin (les hommes sont plus à risque)

 » L’obésité

 » Le tabagisme

L’évolution de la néphropathie diabétique, parfois lente, est souvent associée aux autres complications vasculaires du diabète, soit au niveau des yeux (rétine) et des jambes (membres inférieurs).

Symptômes 

Lors de la première phase de la maladie rénale, il n’y a souvent aucun symptôme. En phase avancée, la néphropathie diabétique peut occasionner des malaises reliés à l’insuffisance rénale, les plus fréquents étant :

 » fatigue

 » faiblesse

 » perte d’appétit ou de poids

 » enflure des paupières, des mains et des pieds

 » nausées, vomissements

 » démangeaison généralisée

Le dépistage 

Chez les adultes diabétiques de type 1, un dépistage doit être fait cinq ans après l’apparition du diabète, puis annuellement. Pour les personnes diabétiques de type 2, un test de dépistage doit être fait lors du diagnostic de diabète, puis chaque année ou selon les recommandations du médecin.

Pour vérifier la qualité du travail accompli par les reins, un test d’urine et de sang permet de détecter et de mesurer la présence d’une protéine nommée albumine.

Le traitement 

Les dommages causés aux reins par la néphropathie sont irréversibles. Selon le stade de la néphropathie, certaines personnes devront avoir recours à la dialyse pour se débarrasser des déchets. On peut ralentir ou arrêter l’évolution de l’atteinte des reins grâce à un contrôle rigoureux de la glycémie et de la tension. Cela nécessite parfois de prendre des médicaments.

Le médecin déterminera le traitement approprié, selon le type de diabète et les résultats des examens demandés. La thérapie comprend des recommandations alimentaires et la prescription d’une médication qui permet de contrôler la tension artérielle.

1 – Recommandations alimentaires : votre médecin pourra vous proposer de rencontrer une nutritionniste qui vous enseignera un régime contrôlé en protéines et, au besoin, en certains minéraux (calcium, phosphore, sodium, potassium). L’utilisation des protéines par l’organisme produit des  » déchets  » que les reins doivent éliminer. Limiter les protéines permet donc d’alléger le travail des reins endommagés.

2 – Médication : les médicaments que l’on utilise pour normaliser la tension artérielle peuvent aussi diminuer la pression du sang dans les reins et aider à préserver leur fonction.

Il arrive malheureusement que la maladie rénale diabétique continue de progresser malgré l’adoption de comportements appropriés. Lorsque la fonction rénale est de moins de 15 %, il faut envisager la dialyse pour remplacer la fonction rénale déficiente et nettoyer le sang.

Sincèrement,

A. Merzoug

Oblivion X Medical


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