Category Archives: Médecine

  • -

Une pilule anti-âge est-elle à l’horizon ?

Category : Médecine , Santé , Technologie

Les produits anti-âge des crèmes pour la peau aux peelings chimiques font partie d’une industrie de 250 milliards de dollars, mais les scientifiques doivent encore découvrir un élixir de longévité qui résistera à un examen médical. Cependant, un groupe de chercheurs pensent qu’ils se rapprochent, grâce à un composé appelé nicotinamide adénine dinucléotide, ou NAD + pour faire court.

« NAD + est le plus proche d’une fontaine de jouvence », explique David Sinclair, co-directeur du Centre Paul F. Glenn pour la biologie du vieillissement à la Harvard Medical School. « C’est l’une des molécules les plus importantes pour la vie, et sans elle, vous êtes mort en 30 secondes.

NAD + est une molécule que l’on trouve dans toutes les cellules vivantes et qui est essentielle à la régulation du vieillissement cellulaire et au maintien du bon fonctionnement du corps entier. Les niveaux de NAD + chez les humains et les animaux diminuent significativement avec le temps, et les chercheurs ont découvert que le fait de renouveler le NAD + chez des souris plus âgées les fait paraître plus jeunes et agir plus longtemps que prévu. Dans une étude publiée en mars 2017 dans la revue Science, Sinclair et ses collègues ont mis des gouttes d’un composé connu pour augmenter les niveaux de NAD + dans l’eau pour un groupe de souris.

En l’espace de quelques heures, les niveaux de NAD + chez les souris avaient considérablement augmenté. En environ une semaine, les signes de vieillissement dans les tissus et les muscles des souris plus âgées se sont inversés au point que les chercheurs ne pouvaient plus faire la différence entre les tissus d’une souris de 2 ans et ceux d’une souris de 4 mois .

Maintenant, les scientifiques essaient d’obtenir des résultats similaires chez les humains. Un essai contrôlé randomisé (considéré comme l’étalon-or de la recherche scientifique) par un groupe de chercheurs publié en novembre 2017 dans la revue Nature a montré que les personnes prenant un supplément quotidien contenant des précurseurs NAD + présentaient une augmentation substantielle et soutenue de leur NAD + mois.

Sinclair prend un quotidien supérieur NAD +. Pour l’anecdote, il dit qu’il ne connaît pas la gueule de bois ou le décalage horaire comme il le faisait auparavant, il parle plus vite, et se sent plus nette et plus jeune. Son père le prend aussi: «Il a 78 ans et il a l’habitude d’agir comme Eeyore», dit Sinclair. « Maintenant, il part en randonnée de six jours et voyage autour du monde.

« Je ne dis pas que nous avons prouvé que cela fonctionne », ajoute Sinclair. « Mais je peux dire que si ça marche, j’espère être le seul à le prouver. »

Il a de la concurrence. Sinclair prévoit de prendre sa recherche NAD + à travers le processus d’approbation de la Food and Drug Administration (FDA) et éventuellement créer une pilule qui pourrait être prescrite par un médecin ou acheté sur le comptoir, mais une autre société, appelée Elysium, vend déjà un supplément appelé Base qui contient des composés connus pour stimuler les niveaux de NAD +. Leonard Guarente, scientifique en chef et cofondateur d’Elysium – qui dirige également le Centre Glenn pour la recherche sur la biologie du vieillissement au MIT – dit que Basis ne vise pas à prolonger la durée de vie des gens, mais pour les aider à rester en bonne santé plus longtemps.

Huit lauréats du prix Nobel font partie du conseil consultatif scientifique de l’entreprise. «Cela ne me dérange pas vraiment combien de temps je vis pourvu que la vie soit aussi bonne qu’aujourd’hui», déclare Sir Richard Roberts, membre du conseil d’administration, lauréat du prix Nobel de physiologie ou de médecine en 1993 (74 ans). « La seule différence que j’ai remarqué est que la peau sur mes coudes est plus lisse qu’autrefois. Que ce soit Basis ou autre chose, je n’en ai aucune idée.  »

En mettant Basis sur le marché en tant que supplément et non en tant que médicament, Elysium n’est pas tenu de subir des années de recherche clinique et de processus d’approbation de la FDA. Cette décision, appuyée par d’éminents scientifiques, a attisé les critiques de certains experts de la communauté médicale qui se demandent pourquoi les lauréats du prix Nobel apposent leur nom à un supplément sans que de nombreuses recherches humaines ne le justifient. Elysium a refusé de confirmer si les membres du conseil consultatif scientifique sont payés.

Bien que Basis soit déjà disponible à l’achat, Elysium mène actuellement des essais cliniques du supplément. Cette recherche, plus celle de Sinclair et d’autres, pourrait finalement révéler si le NAD + est le composé qui prolonge la santé qu’ils espèrent.


  • -

INFECTIONS URINAIRES

Category : Médecine , Santé

Par Philippe Riviere

Fondateur du Laboratoire Cell’innov

« Infections urinaires :

En cas d’infection urinaire, la plus grosse erreur est de vous en remettre uniquement aux antibiotiques. Sur le coup, les antibiotiques vont vous soulager en éliminant les mauvaises bactéries à l’origine de l’infection. Mais le problème est qu’ils vont aussi tuer les bonnes bactéries, celles qui sont censées vous protéger contre le risque de récidive.

C’est l’engrenage : en tuant les bonnes bactéries, les antibiotiques laissent le champ libre à une nouvelle prolifération de bactéries pathogènes. L’infection redémarre. Les infections deviennent de plus en plus fréquentes et douloureuses. Les bactéries pathogènes deviennent de plus en plus résistantes et les antibiotiques de moins en moins efficaces. Dans certains cas, ces cystites à répétition entraînent de graves complications : l’infection peut remonter jusque dans les reins ou se généraliser. À ce stade, c’est un passage obligé par l’hôpital.

Je ne suis pas là pour vous dire que vous devez bannir définitivement les antibiotiques de votre armoire à pharmacie. Dans certains cas, ils sont nécessaires. Mais les antibiotiques devraient être utilisés avec de grandes précautions et en dernier recours seulement. D’autant plus qu’il est possible de lutter autrement contre les infections urinaires.

Par exemple, vous pouvez utiliser deux remèdes naturels, efficaces et sans risque. Il s’agit de la canneberge et du D-mannose. Ces actifs peuvent être pris en prévention ou en traitement. En remplacement ou en complément d’un traitement antibiotique.

Ne laissez plus ces bactéries squatter votre vessie

Les bactéries à l’origine des infections urinaires portent un nom : Escherichia coli, du nom de leur découvreur Théodore Escherich mais aussi de « coli » qui signifie « côlon » en latin.

Car il s’agit bien de bactéries fécales, et c’est d’ailleurs souvent de là qu’elles viennent avant de contaminer votre vessie. Chez les femmes, la proximité de l’anus et des voies urinaires explique le fait que ces bactéries remontent facilement jusqu’à la vessie.

Ces mauvaises bactéries sont recouvertes de filaments qu’elles utilisent pour s’accrocher aux parois de votre vessie, comme avec des ventouses. Lorsqu’elles ont réussi à se fixer, elles se multiplient à grande vitesse et colonisent toute votre vessie en quelques heures seulement. Une fois bien installées, elles sécrètent des substances toxiques qui vont causer une douloureuse inflammation : c’est l’infection.

Des études scientifiques montrent que la canneberge et le D-mannose neutralisent ces bactéries en « attrapant » leurs filaments et en les empêchant de se fixer aux parois de votre vessie.

Résultat : les bactéries à l’origine de l’infection glissent dans la vessie comme sur un toboggan et sont éliminées facilement dans vos urines. La prolifération des bactéries devient impossible, les douleurs s’apaisent, la miction redevient normale.

Brisez le cercle vicieux des infections à répétition et évitez de graves complications

Contrairement aux antibiotiques, ces traitements naturels ont l’avantage d’augmenter vos capacités d’autodéfense contre le risque de récidive. Ils vous aident à briser le cercle vicieux des infections à répétition. Petit à petit, la fréquence et l’intensité des infections diminuent jusqu’à disparaître complètement. Vous pouvez vivre à nouveau sans vous inquiéter de savoir quand arrivera la prochaine infection. En limitant le nombre de récidives, vous diminuez mécaniquement le risque que l’infection ne dégénère en pyélonéphrite, une grave infection des reins ou pire encore, en septicémie, une infection généralisée qui peut être mortelle.

La canneberge et le mannose sont associés dans un nouveau complément alimentaire que je vous dévoile dans un instant.

Mais avant, permettez-moi de vous en dire plus sur la manière dont chacun de ces actifs naturels agit contre les infections urinaires.

Cette petite baie rouge réduit de 42% le risque de récidives

La canneberge est une petite baie originaire d’Amérique du Nord. Elle est aussi connue sous son nom anglais de « cranberry ». La canneberge était déjà utilisée il y a plusieurs siècles par les Indiens d’Amérique pour lutter contre les problèmes urinaires. C’est d’ailleurs aux États-Unis et au Canada qu’elle est presque exclusivement cultivée dans des exploitations spécialisées appelées cannebergières.

À partir des années 2000, plusieurs grandes études scientifiques ont mis en évidence l’efficacité de la canneberge contre les infections urinaires, notamment chez des femmes souffrant de cas graves de cystites récidivantes [1-2].

En 2016, une nouvelle étude a été menée sur 373 femmes âgées de 20 à 70 ans. Pendant 6 mois, la moitié des participantes a consommé du jus de canneberge et l’autre moitié une boisson placebo ne contenant pas de canneberge. Les résultats ont montré que les participantes ayant consommé le jus de canneberge ont réduit le risque de récidives de 42% [3] !

Ces résultats ont été obtenus en buvant un simple jus de canneberge. Mais je souhaite préciser tout de suite une chose : malgré son efficacité, boire du jus de canneberge est une fausse bonne idée.

Le problème avec le jus de canneberge

Il est possible de trouver facilement du jus de canneberge dans les magasins bio et même en grandes surfaces. Mais le problème est que ces jus sont bourrés de sucre pour faire passer l’amertume de la canneberge.

Or, ce sucre, principalement du fructose, fait grossir, augmente votre risque de maladies (à commencer par le diabète) et… accélère le développement des bactéries à l’origine des infections urinaires !

Dans les études qui montrent l’efficacité du jus de canneberge, le jus est pris pur, sans sucre ajouté et il est donc très difficile à boire et à trouver. Pour cette raison, il est préférable de prendre de la canneberge sous forme de complément alimentaire. Sous cette forme, vous profitez des bienfaits de la canneberge contre les infections urinaires et vous évitez les méfaits des sucres ajoutés dans les jus. L’autre avantage est que l’utilisation d’un complément alimentaire de canneberge vous garantit une quantité suffisante de proanthocyanidines(PAC), les substances actives contre les infections.

De nombreuses études ont montré que ce sont les PAC contenus dans la canneberge qui permettent de lutter contre les infections urinaires car elles empêchent les bactéries de se fixer aux parois de la vessie [4-5]. Or, dans les jus de canneberge, la quantité de PAC est variable et peut même être totalement inexistante.

Ce simple sucre est plus efficace que les antibiotiques !

Un autre actif naturel a démontré son action contre les infections urinaires. Il s’agit du D-mannose dont je veux vous parler maintenant. Le mannose est l’un des sucres les plus simples. Contrairement au fructose, il ne nourrit pas les bactéries à l’origine des infections urinaires. Et contrairement au glucose, il n’augmente pas la glycémie, ce qui permet aux personnes diabétiques de l’utiliser sans risque.

Les scientifiques ont mis en évidence le mécanisme grâce auquel la consommation de mannose réduit le risque d’infection urinaire. C’est un peu complexe mais tellement astucieux que je vais prendre le temps de vous l’expliquer aussi simplement que possible.

Et vous allez voir, vous allez tout comprendre.

Tout d’abord, il faut savoir que le mannose est un sucre produit naturellement à la surface des cellules qui tapissent les parois des voies urinaires.

Or, les bactéries pathogènes possèdent des filaments qui sont programmés pour se fixer à la première molécule de mannose qu’ils trouveront sur leur passage. Une fois accrochées aux molécules de mannose présentes à la surface de la vessie, ces bactéries prolifèrent et provoquent une infection urinaire.

Mais alors, si les bactéries utilisent le mannose pour se fixer dans votre vessie, pourquoi en prendre en complément alimentaire ?

C’est toute l’astuce du mannose

Lorsque vous consommez du mannose sous forme de complément alimentaire, il se retrouve dans vos urines au bout de quelques minutes. Une fois arrivé dans vos urines, votre complément alimentaire de mannose va faire diversion en trompant les mauvaises bactéries. Celles-ci vont se fixer à ce mannose plutôt qu’à celui présent à la surface de vos parois urinaires.

Ces bactéries se retrouvent noyées dans votre urine et incapables de se fixer aux parois de votre vessie. Elles deviennent prisonnières du mannose présent dans votre urine et elles sont éliminées dans les toilettes dès que vous allez uriner !

Des études ont montré depuis longtemps ce pouvoir « antiadhésif » du mannose [6].

Mais c’est en 2014 qu’une étude clinique de grande envergure, menée sur 308 femmes souffrant de cystites récurrentes, a montré que la consommation de mannose pendant 6 mois permet de diviser par cinq le risque de récidive [7].

Cette étude a même montré que le mannose est plus efficace qu’un traitement antibiotique !

La canneberge et le D-mannose sont les 2 principaux ingrédients ayant prouvé scientifiquement leur efficacité contre les infections urinaires.

En 2011, une étude clinique a montré que la consommation d’un extrait de canneberge aide à réduire la présence de bactéries pathogènes dans les urines [8]. Dans cette étude, c’est un extrait de canneberge apportant 36 mg de proanthocyanidines (PAC) par jour qui a été utilisé. C’est aussi le dosage qui avait été préconisé par l’AFSSA dans son avis publié en 2006 pour « contribuer à diminuer la fixation de certaines bactéries E. coli sur les parois des voies urinaires » [9].

• L’étude clinique de référence ayant mis en évidence l’efficacité du mannose a été menée avec une dose de 2 000 mg par jour [10].

Marche aussi contre les infections urinaires chez l’homme

Les infections urinaires touchent beaucoup plus les femmes mais les hommes ne sont pas totalement épargnés. Chez l’homme, la longueur de l’urètre et les sécrétions prostatiques aux propriétés antibactériennes expliquent la rareté des infections urinaires.

Mais, avec l’âge, les problèmes de prostate favorisent les infections urinaires. Les infections urinaires sont 50 fois plus fréquentes chez la femme entre 20 et 50 ans, mais après 50 ans, cet écart tombe à 3 pour 1 !

Si les hommes sont relativement épargnés jusqu’à 50 ans, avec l’âge, le risque d’infection urinaire et ses complications ne sont pas à prendre à la légère. D’autant plus que les infections urinaires chez l’homme sont souvent plus graves que chez la femme.

En plus du risque de complication en pyélonéphrite, le risque de développer une prostatite (une inflammation de la prostate) est élevé. Il est même recommandé de traiter systématiquement les infections urinaires chez l’homme comme s’il s’agissait d’une prostatite. Dans de nombreux cas, la prostatite aigüe nécessite même une hospitalisation.

On estime que près d’un homme âgé sur 10 sera touché par une prostatite d’origine urinaire. Or, la canneberge et le mannose fonctionnent de la même manière chez l’homme pour limiter la prolifération bactérienne.

Évitez les complications liées aux cystites à répétition

Je vous ai parlé jusqu’à maintenant des cystites causées par des bactéries pathogènes qui s’installent et prolifèrent dans la vessie.

Mais parfois les bactéries ne s’arrêtent pas en si bon chemin et continuent de remonter le long de votre appareil urinaire jusqu’aux reins où elles causent une infection bien plus grave. C’est la pyélonéphrite et un passage assuré par l’hôpital !

Chaque année, rien qu’en France, 50 000 infections urinaires banales se compliquent en pyélonéphrites. Si, en plus des symptômes classiques de la cystite, vous ressentez une forte fièvre, des frissons, de vives douleurs lombaires ou des vomissements, vous devez vous inquiéter et consulter d’urgence car les bactéries pathogènes qui avaient colonisé votre vessie ont peut-être réussi à attaquer vos reins.

Les conséquences de la pyélonéphrite peuvent être très graves. En plus de pouvoir laisser des séquelles irréversibles comme une insuffisance rénale, elle peut aussi causer une infection généralisée appelée septicémie qui peut être mortelle.

Amicalement,

A. Merzoug

Important :

Les informations de cette lettre sont publiées à titre informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Pour toute question relative à sa santé et son bien-être, il est recommandé au lecteur de cette lettre de consulter des professionnels de santé homologués auprès des autorités sanitaires de son pays. Les informations ou les produits mentionnés sur ce site ne sont en aucun cas destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. Il s’interdit d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs.

Références scientifiques :

[1] Ruth G. Jepson et Jonathan C. Craig, « Cranberries for preventing urinary tract infections », The Cochrane Library, 2008, http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/14651858.CD001321.pub4/full.

[2] Satoshi Takahashi et al., « A randomized clinical trial to evaluate the preventive effect of cranberry juice (UR65) for patients with recurrent urinary tract infection », Journal of Infection and Chemotherapy 19, no 1 (2013): 112–117.

[3] Kevin C. Maki et al., « Consumption of a cranberry juice beverage lowered the number of clinical urinary tract infection episodes in women with a recent history of urinary tract

infection », The American journal of clinical nutrition 103, no 6 (2016): 1434–1442.

[4] Lai Yeap Foo et al., « The structure of cranberry proanthocyanidins which inhibit adherence of uropathogenic P-fimbriated Escherichia coli in vitro », Phytochemistry 54, no 2 (2000): 173–181.

[5] J.-P. Lavigne et al., « In-vitro and in-vivo evidence of dose-dependent decrease of uropathogenic Escherichia coli virulence after consumption of commercial Vaccinium macrocarpon (cranberry) capsules », Clinical Microbiology and Infection 14, no 4 (2008): 350–355.

[6] E. K. Michaels et al., « Effect of D-mannose and D-glucose on Escherichia coli bacteriuria in rats », Urological research 11, no 2 (1983): 97–102.

[7] Bojana Kranjčec, Dino Papeš, et Silvio Altarac, « D-mannose powder for prophylaxis of recurrent urinary tract infections in women: a randomized clinical trial », World journal of urology 32, no 1 (2014): 79–84.

[8] K. Sengupta et al., « A randomized, double blind, controlled, dose dependent clinical trial to evaluate the efficacy of a proanthocyanidin standardized whole cranberry (Vaccinium macrocarpon) powder on infections of the urinary tract », Current Bioactive Compounds 7, no 1 (2011): 39–46.

[9] « https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT2003sa0352.pdf », s. d.

[10] Kranjčec, Papeš, et Altarac, « D-mannose powder for prophylaxis of recurrent urinary tract infections in women ».


  • -

Une pilule anti-âge est-elle à l’horizon ?

Category : Médecine , Santé , Technologie

Les produits anti-âge des crèmes pour la peau aux peelings chimiques font partie d’une industrie de 250 milliards de dollars, mais les scientifiques doivent encore découvrir un élixir de longévité qui résistera à un examen médical. Cependant, un groupe de chercheurs pensent qu’ils se rapprochent, grâce à un composé appelé nicotinamide adénine dinucléotide, ou NAD + pour faire court.

« NAD + est le plus proche d’une fontaine de jouvence », explique David Sinclair, co-directeur du Centre Paul F. Glenn pour la biologie du vieillissement à la Harvard Medical School. « C’est l’une des molécules les plus importantes pour la vie, et sans elle, vous êtes mort en 30 secondes.

NAD + est une molécule que l’on trouve dans toutes les cellules vivantes et qui est essentielle à la régulation du vieillissement cellulaire et au maintien du bon fonctionnement du corps entier. Les niveaux de NAD + chez les humains et les animaux diminuent significativement avec le temps, et les chercheurs ont découvert que le fait de renouveler le NAD + chez des souris plus âgées les fait paraître plus jeunes et agir plus longtemps que prévu. Dans une étude publiée en mars 2017 dans la revue Science, Sinclair et ses collègues ont mis des gouttes d’un composé connu pour augmenter les niveaux de NAD + dans l’eau pour un groupe de souris.

En l’espace de quelques heures, les niveaux de NAD + chez les souris avaient considérablement augmenté. En environ une semaine, les signes de vieillissement dans les tissus et les muscles des souris plus âgées se sont inversés au point que les chercheurs ne pouvaient plus faire la différence entre les tissus d’une souris de 2 ans et ceux d’une souris de 4 mois .

Maintenant, les scientifiques essaient d’obtenir des résultats similaires chez les humains. Un essai contrôlé randomisé (considéré comme l’étalon-or de la recherche scientifique) par un groupe de chercheurs publié en novembre 2017 dans la revue Nature a montré que les personnes prenant un supplément quotidien contenant des précurseurs NAD + présentaient une augmentation substantielle et soutenue de leur NAD + mois.

Sinclair prend un quotidien supérieur NAD +. Pour l’anecdote, il dit qu’il ne connaît pas la gueule de bois ou le décalage horaire comme il le faisait auparavant, il parle plus vite, et se sent plus nette et plus jeune. Son père le prend aussi: «Il a 78 ans et il a l’habitude d’agir comme Eeyore», dit Sinclair. « Maintenant, il part en randonnée de six jours et voyage autour du monde.

« Je ne dis pas que nous avons prouvé que cela fonctionne », ajoute Sinclair. « Mais je peux dire que si ça marche, j’espère être le seul à le prouver. »

Il a de la concurrence. Sinclair prévoit de prendre sa recherche NAD + à travers le processus d’approbation de la Food and Drug Administration (FDA) et éventuellement créer une pilule qui pourrait être prescrite par un médecin ou acheté sur le comptoir, mais une autre société, appelée Elysium, vend déjà un supplément appelé Base qui contient des composés connus pour stimuler les niveaux de NAD +. Leonard Guarente, scientifique en chef et cofondateur d’Elysium – qui dirige également le Centre Glenn pour la recherche sur la biologie du vieillissement au MIT – dit que Basis ne vise pas à prolonger la durée de vie des gens, mais pour les aider à rester en bonne santé plus longtemps.

Huit lauréats du prix Nobel font partie du conseil consultatif scientifique de l’entreprise. «Cela ne me dérange pas vraiment combien de temps je vis pourvu que la vie soit aussi bonne qu’aujourd’hui», déclare Sir Richard Roberts, membre du conseil d’administration, lauréat du prix Nobel de physiologie ou de médecine en 1993 (74 ans). « La seule différence que j’ai remarqué est que la peau sur mes coudes est plus lisse qu’autrefois. Que ce soit Basis ou autre chose, je n’en ai aucune idée.  »

En mettant Basis sur le marché en tant que supplément et non en tant que médicament, Elysium n’est pas tenu de subir des années de recherche clinique et de processus d’approbation de la FDA. Cette décision, appuyée par d’éminents scientifiques, a attisé les critiques de certains experts de la communauté médicale qui se demandent pourquoi les lauréats du prix Nobel apposent leur nom à un supplément sans que de nombreuses recherches humaines ne le justifient. Elysium a refusé de confirmer si les membres du conseil consultatif scientifique sont payés.

Bien que Basis soit déjà disponible à l’achat, Elysium mène actuellement des essais cliniques du supplément. Cette recherche, plus celle de Sinclair et d’autres, pourrait finalement révéler si le NAD + est le composé qui prolonge la santé qu’ils espèrent.


  • -

LES BENEFICES DE LA VITAMINE C

Category : Le diabète , Médecine , Santé

Par Philippe Riviere

Cell’innov Labs
« Un médecin américain lâche une bombe en plein congrès à Paris ! 
Cette bombe, c’est le célèbre Docteur américain Thomas Levy qui l’a lâchée.  
Cela s’est passé lors du Congrès International de Santé Naturelle organisé par l’association IPSN.
Le Docteur Levy est l’un des plus grands spécialistes de la vitamine C.
Il est aussi l’un des rares scientifiques assez courageux pour parler librement en dépit des pressions et des menaces exercées sur lui par l’oligarchie du médicament.
Voici ce qu’il a dit devant une assemblée de plusieurs centaines de personnes qui, comme moi, sont sorties sidérées par la portée de ces nouvelles révélations :
• OUI ! La vitamine C est bel et bien l’un des traitements complémentaires les plus efficaces en cas de cancer. Il va plus loin encore : les médecins qui ne prescrivent pas de vitamine C à leurs patients souffrant de cancer « sont des lâches et des sans-cœur » !
• OUI ! La vitamine C est capable de sauver la vie de patients que la médecine conventionnelle condamne injustement : Alan Smith, un Néo-zélandais venu depuis l’autre bout de la planète pour témoigner lors du Congrès, a raconté comment la vitamine C l’a sauvé d’une infection mortelle alors que ses médecins l’avaient déjà condamné à mourir.
• OUI ! Il va falloir nous battre pour faire valoir notre droit à bénéficier de ces nouvelles découvertes ! La sombre raison est que votre médecin et surtout, le conglomérat pharmaceutique qui manigance en coulisses, feront tout pour vous empêcher de profiter des bienfaits incroyables de la vitamine C.
Pour le Docteur Levy, « la montagne de preuves scientifiques concernant la vitamine C » ne permet plus d’avoir le moindre doute sur ses pouvoirs extraordinaires.
Aujourd’hui, la bataille se situe au niveau politique et juridique.
C’est pourquoi il appelle chacun de nous à prendre conscience de la situation et à ne pas se laisser faire ».
Sincèrement,
A. Merzoug
Oblivion X Medical S.a.r.l.

  • -

ÎLOTS ET THÉRAPIES CELLULAIRES

Category : Le diabète , Médecine , Santé

Cette thématique est intégrée à l’Université de Strasbourg et labélisée en qualité d’Unité Mixte de Recherche EA 7294 DIATHEC (DIAbète de THErapie Cellulaire). + d’infos

La transplantation d’îlots pancréatiques libres

La transplantation d’îlots pancréatiques est une alternative thérapeutique aux injections pluriquotidiennes d’insuline (insulinothérapie) : unique traitement actuel du diabète de type 1, très contraignant pour le patient. Cette technique consiste à isoler et à greffer des îlots purifiés au niveau du foie de patients diabétiques de type 1.

Cette innovation thérapeutique a pour but de guérir du diabète de type 1. Cette thérapeutique ne s’applique que dans les cas extrêmes de patients très instables avec des hypoglycémies sévères et pour lesquels l’insulinothérapie n’est plus suffisamment efficace.

Comment fonctionnent l’isolement et la greffe d’îlots pancréatiques ?

Des études nord américaines et européennes ont montré la faisabilité et l’efficacité de cette approche thérapeutique. Une telle greffe est en effet à l’origine de la restauration d’une production d’insuline par l’organisme des patients diabétiques.

98% des patients redeviennent insulino-indépendants immédiatement après greffe. Cependant, seulement 10% de ces patients restent insulino-indépendants cinq ans après transplantation.

Principe de la transplantation des îlots

La greffe d’îlots permet ainsi de stabiliser le diabète et de limiter les hypoglycémies sévères. Cependant, pouvoir arrêter complètement et durablement tout traitement par insuline grâce à cette stratégie thérapeutique n’est pas encore possible. La technique de transplantation d’îlots s’avère inefficace sur le long terme car il subsiste encore certains facteurs qui s’opposent à sa réussite et qui concourent à une perte de fonction des îlots transplantés.

Les limites majeures de cette approche sont liées :

• aux faibles rendements à l’issue de l’isolement ;

• aux pertes importantes durant la culture dues au manque d’oxygène et de structure 3D ;

• à l’absence de vaisseaux sanguins dans les îlots pancréatiques greffés ;

• aux réactions inflammatoires qui ont lieu au moment de la transplantation ;

• à la méconnaissance de l’influence du foie (site où sont transplantés les îlots) sur le greffon ;

• à la méconnaissance du rôle du stress oxydant généré par l’environnement diabétique du receveur dans la perte des îlots au cours de la transplantation.

Optimisation de la transplantation d’îlots pancréatiques

Les projets de recherche du CeeD s’articulent autour de trois étapes d’une greffe :

Pré-implantatoire, procédure d’isolement d’îlots pancréatiques + d’infos

Post-implantatoire, problématiques de la transplantation + d’infos

• Site receveur, les îlots face à une multitude d’agression + d’infos

Stress et diabète de type 1

Face à la nécessité d’optimiser les insulinothérapies, nous nous intéressons à l’impact de celles-ci sur le statut oxydant du patient diabétique de type 1. Le stress oxydant joue effectivement un rôle primordial dans ce diabète et ses complications.

Notre stratégie

La meilleure compréhension du rôle du stress oxydant, ainsi que de l’impact des différentes insulinothérapies sur le statut oxydant, nous orientent vers une nouvelle voie d’étude :

allier antioxydant et insulinothérapie…

Greffe d’îlots de Langerhans, une nouvelle source d’insuline?

Parmi les progrès attendus dans le traitement du diabète, la thérapie cellulaire, basée sur l’introduction des cellules bêta dans l’organisme, semble être l’une des voies les plus prometteuses bien qu’elle présente encore quelques limites d’ordre technique.

Pour traiter le diabète, l’une des principales préoccupations des chercheurs est de réussir à fournir à l’organisme des cellules bêta fonctionnelles afin d’assurer la production de l’insuline. Plusieurs options sont actuellement étudiées par les chercheurs pour atteindre cet objectif.

Greffe de cellules bêta fonctionnelles

La première consiste à greffer à proximité d’une voie sanguine des cellules d’îlots de Langerhans (qui contiennent entre autre des cellules bêta) productrices d’insuline, pour libérer de l’insuline dans le sang. Les îlots de Langerhans sont préparés au laboratoire à partir du pancréas d’un donneur. Ils sont injectés à plusieurs reprises au patient sur une durée courte.

• Cette thérapie s’adresse à des personnes chez qui le diabète est installé depuis plusieurs années et n’est plus équilibré par l’insulinothérapie. Les cellules sont injectées dans la veine menant au foie. Elles s’y greffent et se mettent à produire de l’insuline.

Plusieurs patients ainsi traités ont pu totalement interrompre leur traitement par insuline grâce au contrôle de leur glycémie par ces cellules bêta fonctionnelles. Le suivi de ces patients a montré que la fonction de ces cellules restait stable dans le temps (au moins 3 ans) avec le maintien d’un équilibre glycémique satisfaisant.

Cependant, l’inconvénient de cette technique est dû à la nécessité d’un traitement immunosuppresseur lourd pour éviter le rejet de greffe et une surveillance régulière.

• Des essais sont toujours en cours pour améliorer les techniques d’isolement des îlots, de greffe et des traitements associés. Des nouveaux sites d’injections comme les muscles de l’avant-bras sont également en test.

Greffe des cellules précurseurs des cellules bêta pancréatiques

Actuellement en cours d’étude, cette deuxième option thérapeutique consisterait à greffer chez les patients diabétiques des cellules progénitrices des cellules bêta, c’est-à-dire des cellules qui après transformation, selon des conditions précises et strictes, vont donner naissance à des cellules bêta matures et productrices d’insuline. Les recherches s’orientent également vers la production des cellules bêta à partir de cellules souches adultes.

• Ces recherches sont au stade d’expérimentation animale et peuvent servir de modèles d’études pour mieux comprendre le dysfonctionnement des cellules bêta et pour tester de nouvelles molécules thérapeutiques.  »

Source : Inserm – Sciences et Santé – N°12- Janvier-Février 2013

Les informations et outils mis à votre disposition, le sont à titre informatif. Ils ne se substituent en aucun cas aux recommandations de votre professionnel de santé. 

Bonne lecture

Cordialement,

A. Merzoug

Oblivion X medical S.a.r.l.


Newsletter Abonnement

Abonnez-vous à notre newsletter pour recevoir des informations sur nos conférences et recevoir notre newsletter.

Articles les plus récents

Archives

Catégories